Le bureau du MCLCM :
André Antibi, Arnold Bac,
Philippe Joutard, Gérard Lauton, Jacques Moisan, Corinne Ottomani-Croc. |
Malgré le soutien officiel des ministères, la prise en
compte nette de l’évaluation pour proposer des améliorations de notre système
éducatif a mis du temps à voir le jour. Il nous a fallu de la persévérance pour
faire évoluer les mentalités.
Depuis quelques années, enfin, les textes officiels
dénoncent une évaluation qui décourage, qui est génératrice d’échec injustifié,
qui fait perdre confiance en soi, même dans les classes de bon niveau et qui
peut même humilier parfois*.
Nous sommes heureux de pouvoir dire que notre
mouvement a contribué fortement à une telle évolution.
Il convient de préciser que les mesures proposées par
le Mouvement Contre La
Constante Macabre,
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.par exemple la mise en pratique du système
d’évaluation par contrat de confiance et ses variantes, ne sont absolument pas
laxistes. Tous les témoignages, très nombreux, convergent : les élèves
évalués par ce mode d’évaluation travaillent beaucoup plus, car ils savent que
leur travail sera récompensé, qu’ils ne seront pas déstabilisés et découragés
par un sujet de contrôle inattendu.
Pour nous, la valeur « travail » est
importante à l’École, mais aussi dans la perspective de la vie future de
l’élève et de l’étudiant.
D’autre part, ce mode d’évaluation améliore sensiblement le climat de l’École
et stimule le renouveau des pratiques pédagogiques.
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Automne
2016 |
*Citons entre autres :
• le rapport parlementaire de Jacques Grosperrin, député (avril 2010)
• la circulaire de rentrée 2011 de Jean-Michel Blanquer, directeur de la DGESCO
• le décret du ministère de l’éducation nationale (31 décembre 2015)
• la forte implication en ce domaine de Vincent Peillon, Benoît Hamon et Najat Vallaud-
Belkacem, ministres de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
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