Dans quelques pays comme
la France
ou l’Espagne, il semble qu’il y ait une loi de conservation, analogue à la
loi de conservation d’énergie en physique : la proportion de mauvaises
notes, qualifiée de constante
macabre par André ANTIBI.
Depuis la parution en 2003 de son premier livre « la constante
macabre, ou comment a-t-on découragé des générations d’élèves ? »,
également édité en Espagne avec un grand succès médiatique, un vaste
mouvement a pris naissance en France pour supprimer ce phénomène déplorable
dont toute la société est responsable. Actuellement, ce mouvement prend une
dimension internationale. Personnellement, j’y participe.
ANTIBI a fait une conférence sur ce point en septembre
2004 en Espagne. Je peux affirmer que les 400 professeurs présents ont
adhéré à son combat contre la
constante macabre.
Le système d’évaluation par contrat de confiance qui est proposé
dans ce livre est remarquable par sa simplicité et son efficacité : il
permet de supprimer la constante macabre et les graves injustices qui en résultent.
Pour ANTIBI, il ne s’agit nullement de mettre a priori de bonnes notes à tout
le monde. Il s’agit d’encourager l’élève à travailler, en confiance.
La remarquable enquête réalisée en France par André ANTIBI auprès
d’enseignants, d’élèves et de parents d’élèves est d’une importance
capitale. Elle fait clairement apparaître que pratiquement tous les enseignants
reconnaissent l’existence de la constante macabre et veulent s’en débarrasser ;
elle montre également que les élèves mis en confiance par ce système d’évaluation
ont envie de travailler. Les résultats seraient certainement analogues en
Espagne.
Les idées contenues dans ce livre sont simples et très riches. Elles
sont à la portée des enseignants bien sûr, mais aussi du grand public. Elles
resteront pour toujours dans la bible de l’éducation, comme le miroir d’une
époque obscure d’où nous devons sortir.
Manuel
Diaz REGUEIRO
Directeur
du Centre de Formation des
enseignants de Lugo