« constante macabre » ... quid ?
Précision
succincte sur le thème de la constante macabre
et du système d’évaluation par
contrat de confiance
Actuellement
en France et dans quelques pays qui s’inspirent du modèle français, le système
éducatif est paralysé par un très grave dysfonctionnement : sous la pression de
la société les enseignants se sentent obligés, inconsciemment, de mettre un
certain pourcentage de mauvaises notes, une constante macabre en quelque sorte,
même dans les classes de très bon niveau, pour que leur évaluation et leur
enseignement soient crédibles.
Ce
dysfonctionnement est actuellement reconnu par pratiquement tous les partenaires
de notre système éducatif, dans l’enseignement public et dans l’enseignement
privé : syndicats et associations d’enseignants, d’élèves, d'étudiants, de parents d’élèves,
de chefs d’établissement, d’inspecteurs d’académie, de responsables
territoriaux de l'Enseignement privé.
Notre Appel « pour une évaluation plus juste du travail des élèves et des étudiants » est signé à ce jour par 54 organisations.
Un
système d’évaluation destiné à éradiquer ce phénomène a été expérimenté pendant
trois ans. Il s’agit du système d’évaluation par contrat de confiance (EPCC). Ce
système est très facile à utiliser et ne nécessite aucun moyen supplémentaire.
Il est déjà mis en pratique par 50 000 enseignants environ.
Cette
méthode d’évaluation repose sur le principe de base suivant : responsabilisé par
un engagement clair et équitable sur ce qui est attendu de lui, l’élève - ou l'étudiant - est
amené à prendre conscience du fait que les efforts qu’il fournit ne sont pas
vains.
Le
soutien de notre action par le Ministère de l’Éducation Nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche est très
encourageant.
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